L’Inititiative Citoyenne Européenne, nouvel outil de démocratie participative !

Elle offre la possibilité aux citoyens européens de proposer une réforme législative à la Commission Européenne.

Objectif : obtenir un million de signatures de citoyens de 7 sept pays, en un an.
Un pas vers une Europe politique et démocratique ?

Depuis le 1er avril 2012, l’Union Européenne s’est dotée d’un nouvel outil visant à instaurer plus de démocratie participative dans l’institution : l’Inititiative Citoyenne Européenne (ICE).

L’ICE est un droit d’initiative politique qui offre la possibilité aux citoyens européens de proposer une réforme législative à la Commission Européenne.

Fonctionnant comme une pétition, l’ICE dispose d’une année pour obtenir un million de signatures de citoyens issus d’au moins sept des Etats membres de l’UE. Si les conditions de recevabilité sont remplies, l’initiative arrive sur le bureau de la Commission européenne, qui dispose de 4 mois pour étudier la recommandation et présenter une proposition législative.

Malgré un dispositif lourd et l’absence de pouvoir contraignant la Commission Européenne à présenter une proposition législative, l’enjeu est néanmoins de taille pour les citoyens qui disposent aujourd’hui d’un média puissant pour alerter les décideurs européens et ainsi orienter l’agenda européen.

L’ICE « Right to water »*(« Droit à l’eau ») est la première ICE à avoir obtenu un million de signatures, en moins de 9 mois. Preuve qu’une mobilisation citoyenne et transnationale est possible sur des enjeux primordiaux !

Donner sa signature à une ICE est simple et prend seulement quelques minutes. C’est pourtant une action majeur pour reprendre notre pouvoir. Signez et partagez l’ICE qui vous touche et participez à cet élan collectif qui permettra d’influer les choix de l’UE !

>>> Voir la liste des ICE en cours
*l’ICE « Right to Water » qui demande à l’UE de reconnaître l’eau et l’assainissement comme des biens communs et des droits humains essentiels au sens que lui donnent les Nations Unies.
Plus d’info : www.right2water.eu

Je suis une mère en colère !

Françoise Darvill

L’université malmène, use et démotive ses étudiants, épuisés au physique comme au moral.
Une opinion de Françoise Darville, parent d’élève
C’est une mère en colère qui prend la plume ce jour. Une mère qui, in illo tempore, fut formée en sciences humaines à l’université de Liège, en garde un souvenir ébloui, mais se désole de constater ce qu’il s’y passe aujourd’hui.

Surtout dans certaines facultés dispensant ce que l’on nomme les sciences « exactes » dites aussi « dures » A ce dernier qualificatif, je préférerais le vocable d’ »inhumaines » pour mieux les opposer à celles dans lesquelles ma jeunesse a baigné.

Je suis en colère en effet ! En colère contre un certain univers universitaire qui malmène, use et démotive nos enfants ! Au cœur de la session d’examens, je constate avec effroi l’état d’épuisement dans lequel se trouvent nos étudiants. Epuisement physique, d’abord, car l’étude intensive a repris aux premiers jours de mars alors même qu’un tout petit mois s’était écoulé depuis la fin de la session de janvier. Impossible de récupérer dans ces conditions d’autant que les horaires de cours en semaine laissent nos jeunes exténués en fin de journée. Et pour bien nous les achever, le blocus a été réduit à une semaine quand il n’a pas été tout simplement supprimé !

Epuisement psychologique, ensuite, car le rythme effréné des examens, avec toute la pression qu’ils génèrent, est insoutenable : trois à quatre par semaine, parfois; et souvent programmés en fin de journée (jusqu’à 22h). A quand les nocturnes à l’université ? Nos jeunes auraient tellement besoin d’un sommeil réparateur qu’ils n’arrivent pas à trouver tant le stress, à ce rythme-là, est impossible à évacuer Alors certains cherchent à juguler l’anxiété avec des moyens qu’aucun professeur en médecine ne conseillerait.

Epuisement intellectuel, enfin, face à l’absurdité de certains questionnaires dits « à choix multiples » où les questions portent parfois sur un détail masqué par cinq cents pages de théorie, sans parler de la formulation qui prête souvent à confusion et j’ose à peine évoquer l’absurdité qui consiste à contrôler, à l’aide d’un tel dispositif, des compétences en chirurgie. Je ne voudrais pas être le patient qui subira les coups d’un scalpel formé par QCM ! Permettez-moi donc de m’indigner (même si ce mot semble parfois galvaudé !). Je m’indigne contre ces professeurs hyperspécialisés dont je ne dénie pas les compétences mais dont je conteste les exigences car chacun attend, pour son domaine, qu’un étudiant maîtrise une discipline que lui-même a mis, met ou mettra une carrière entière à s’approprier. Cumulez les cours et imaginez les effets.

Je m’insurge contre ces dispositifs d’évaluation qui ne permettent en aucun cas à l’étudiant de réfléchir, de mettre en lien, d’expliciter son raisonnement bref, de montrer l’intelligence qu’il a d’un problème et sa faculté de le résoudre par une approche complexe. « Une tête bien faite signifie que, plutôt que d’accumuler le savoir, il est beaucoup plus important de disposer à la fois d’une aptitude générale à poser et à traiter des problèmes ainsi que de principes organisateurs qui permettent de relier les savoirs et de leur donner sens. » (E. Morin, « La tête bien faite », Seuil, 1999, p. 23). L’université se donne-t-elle les moyens de sélectionner ces têtes-là ?

Enfin, je peste contre ces formations longues qui, en faisant enfler et durer l’approche abstraite des savoirs, tardent à mettre en place la formation d’un praticien réflexif. Au point qu’au seuil de la sortie (un de mes enfants se trouve en avant-dernière année d’une de ces formations), certains s’interrogent sur le goût et la motivation qu’il leur reste pour exercer ce métier auquel ils se destinaient.

A l’heure où, à la suite de Montaigne, des experts comme Serres ou Morin clament l’urgence de former des têtes bien faites pour relever les nombreux défis de demain, j’invite l’université à questionner ses modèles de formation et d’évaluation. Je plaide aussi pour plus de sens, de complexité (de complexus : ce qui est tissé ensemble) et plus de respect. Enfin, j’en appelle à ce que l’institution universitaire, pour qui j’eus tant d’estime autrefois, veille à insuffler dans la culture et la formation scientifiques un peu plus d’humanisme, et surtout d’humanité !

Pour Maxime, Julien, Anne-Sophie, Margaux et les autres

Françoise Darville

Vos commentaires – Vos témoignages :

Bienvenue à tous et à toutes !

Bienvenue sur le blog de l’action citoyenne  « Le droit d’une vie » des citoyens de Belgique Vous l’avez compris, à l’heure où le recours à Internet est devenu une pratique quotidienne, se regroupement de citoyens décide de se doter d’une vitrine numérique. La création du site s’inscrit dans notre volonté de récolter des témoignages affichant les difficultés de vie qui mèneraient à éclairer nos politiques sur la catastrophe sociale d’une encore plus grande austérité !

 » Il existe des réponses à ce que beaucoup considèrent comme une fatalité »

L’association souhaite poursuivre les objectifs suivant: -Oeuvrer pour la paix, le vivre ensemble, la fraternité et le dialogue dans un respect strict des valeurs de la Royauté et de la démocratie. -Participer à l’éducation à la citoyenneté et lutter contre toutes formes de racisme et de discrimination. -Sensibiliser la jeunesse de Belgique aux droit et aux devoirs d’un citoyen a travers des programmes d’éducation civique. -Promouvoir les valeurs de tolérance et de respect de l’autre. -Collaborer à toute action pouvant être ratachée à ces buts et ceci notamment par des visites, ou organistation d’animations sous quelque forme que ce soit. -L’assossiation ne poursuit aucun but lucratif, politique, religieux ou sectaire. Priorités :  Garantir une  communication responsable. Distribution de comestibles aux plus précarisés. Actes de solidarité des citoyens pour les citoyens. Responsabili – Reconnaissance des êtres par Mise en place du brevet du civisme. Dons et partage dans  le respect et sans aucune appartenance religieuse ou politique. Appel aux entreprises à soutenir financièrement les projets et les actes que nous mettons en oeuvre.

Le droit d’une vie se veut intermédiaire entre la presse et le citoyen, entre les politiques et les citoyens, entre les institutions et les citoyens.

Forum, débat entre citoyens, sans tabou, en laissant tomber les masques du “je vais bien, tout va bien” présents sur la toile. La mise en ligne de notre site (en construction) est l’opportunité de partager avec le grand public les suivis de nos actions et de contribuer ainsi à changer le regard que la société porte sur la pauvreté et les exclus du système actuel. Ce site se veut être un outil pratique de partage et d’échange d’informations désormais accessibles à tous.

En quelques clics, il vous est maintenant possible d’accéder à notre plateforme de collaboration relatives à l’urgence sociale.

Les résultats chiffrés de nos activités parlent d’eux-mêmes…

Nous espérons que leur publication amènera chacun à mesurer plus concrètement la nécessité de soutenir des dispositifs comme le nôtre.

C’est le devoir de toute société qui se veut solidaire d’apporter une réponse consistante à la fracture sociale. Je vous encourage donc à parcourir nos différentes rubriques. Il vous revient de nous faire part de vos éventuels commentaires et suggestions afin que nous puissions, ensemble, renforcer encore notre intervention.

Le droit d'une vie